• La plus connue des sonates de Beethoven, sans doute la plus jouée également, elle est dédiée à la comtesse Giulietta Guicciardi, élève de Beethoven, et peut être son "Immortelle bien-aimée".

    Cette pièce est parfaite, une création divine, une véritable introspection en soi. Selon mon humeur, l'interprêtation sera tantôt méditative, tantôt orageuse et passionnée, tantôt nostalgique et plaintive : un véritable reflet de l'âme. La version de ce jour est plutôt méditative.

     


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  • L'histoire qui suit est sans doute une légende, mais j'aime beaucoup son son côté romantique :

    Se promenant un soir dans la campagne, Beethoven passa devant une humble chaumière d'où s'échappaient les échos d'une de ses sonates. La fenêtre était ouverte. Il s'arrêta, écouta. Le jeu était maladroit, mais il révélait pourtant une âme vibrante. Tout à coup, il entendit la voix d'une jeune femme s'écrier :
    "Cette pièce est d'une telle beauté. Je ne peux la jouer avec la justesse qui se doit. Que ne donnerais-je pour l'entendre interprêtée par un véritable artiste !"

    Beethoven entra, et vit une jeune fille assise à un piano. Son frère, était assis à ses côtés. "J'étais dans la rue et j'ai entendu ce que vous disiez, dit-il. Voudriez-vous me laisser jouer ? Demanda le maître sans révéler son identité."
    "Oh ! avec plaisir monsieur ! répondit le jeune homme. Mais notre piano n'est pas très bon, et nous n'avons pas la musique de cette sonate." "Vous n'avez pas de musique ? Et comment mademoiselle peut-elle jouer ?

    La phrase s'éteignit sur les lèvres du grand compositeur : il venait de s'apercevoir que la jeune fille était aveugle. Il s'assit devant l'instrument, et commença à jouer sous le coup d'une profonde inspiration. Quand il s'arrêta, le frère de la jeune fille demanda : "Mais... qui donc êtes-vous monsieur ?" Beethoven ne répondit pas. Il se remit au piano, et de la première à la dernière note, joua la sonate dont l'adolescente n'avait exécuté qu'un fragment.

    Soudain, un cri s'échappa des lèvres de l'aveugle : "Mais... c'est Beethoven !" Au même instant, un rayon de lune entra dans la chambre, et vint caresser la figure aux yeux éteints. "Ma pauvre soeur ! murmura le jeune homme." "Puisqu'elle ne peut pas voir la clarté de la lune, répondit l'artiste, eh bien je vais la lui révéler en jouant."

    Se mettant au piano, il composa alors sa "sonate au clair de lune".

     

    Etrangement, cette légende a fait l'objet d'un petit film muet dans les années vingt. Le film est disponible ici : http://www.lvbeethoven.com/Fictions/Films-MoonlightSonata.html#Film

    Cette histoire est également relayée à travers des présentations powerpoint comme celle-ci : http://baharehgholamzadeh.multiply.com/video/item/2/MOONLIGHT_SONATA.pps

    Alors, réalité ou légende ? Au fond, peu importe, la musique en elle même suffit à nous transporter dans le rêve...


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