Imagine, parue en 1971, est considérée comme une des meilleures chansons pop jamais créées, le magazine Rolling Stone la consacrant troisième plus grande chanson de tous les temps.
Les paroles ont été inspirées à Lennon par l'espoir d'un monde en pai, dont il dira lui-même : « Ce n'est pas un nouveau message : avec "Give Peace a Chance", nous ne sommes pas déraisonnables, nous disons juste « donnez une chance à la paix ». Avec Imagine, nous disons « Pouvez-vous imaginer un monde sans pays ou religions ? » C'est le même message, encore et encore. Et c'est positif. » (source : wikipedia)
Cette chanson a bercée mon enfance et c'est avec beaucoup de plaisir et d'émotion que je la joue. Elle est porteuse d'un message de paix et d'humanisme plus que jamais d'actualité, auquel j'adhère totalement. Merci M. Lennon, vous nous manquez beaucoup.
Bien que l'accompagnement soit simple, il m'a été assez difficile d'ajouter la mélodie principale (hélas, je suis un piètre chanteur... ). Voici enfin une première version complète, mais loin d'être parfaite : le jeu est encore maladroit et manque d'émotion.
J'ai découvert la méthode Colin sur Internet en août 2009 et commencé la série 1 à partir de sept 2009. Il s'agit d'une méthode d'apprentissage du piano basé sur des CD audio et des livrets. Après 10 ans de piano en autodidacte complet, j'ai appris des morceaux relativement complexes (Sonate clair de lune de Beethoven par ex) mais je manquais totalement de base, n'avais pas de méthode de travail et une connaissance très limitée en solfège. La méthode Colin me permettra, je l'espère, de combler ces lacunes en revenant aux fondamentaux. Par ailleurs, je suis depuis mai 2009 des cours hebdomadaires avec un professeur de piano, pour travailler en parallèle la technique pianistique.
Les rubriques consacrées à la méthode Colin dans ce blog ont pour objectif de proposer des enregistrements de cette méthode aux autres élèves, afin de partager le savoir. Ils me permettront aussi de mesurer ma progression au fil du temps.
Je n'ai bien sûr aucun lien commercial avec cette méthode et mes commentaires/critiques sur cette dernière sont purement personnels. J'invite donc le lecteur à se faire sa propre idée sur le bien fondé et la qualité de cette méthode en faisant une recherche sur Internet.
Légende et code couleur
J'ai souligné les titres qui me semblent les plus représentatifs de la série, c'est à dire constituant des palliers de progression particuliers.
J'ai mis en vert foncé les titres que je préfère.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires, positifs ou négatifs.
1 - Voulez-vous valser ? posté le dimanche 15 novembre 2009
Petite valse permettant de consolider "Danse ensoleillée"
2 - Mon vieux moulin posté le dimanche 15 novembre 2009
Jolie mélodie nostalgique, concentré des techniques de valse se la série 1 qui requiert une certaine dextérité du fait du tempo assez rapide. Le tempo de cet enregistrement n'est pas encore assez rapide (165 au lieu de 178).
3 - Julie posté le dimanche 15 novembre 2009
Slow simple révision des slows de la série 1, pas de difficulté particulière.
Repertoire 4 - Finalité posté le samedi 21 novembre 2009
posté le samedi 21 novembre 2009
Ce slow est plutôt original. C'est également la première pièce à nécessiter un déplacement de la main droite sur une octave complète.
Repertoire 5 - Rock for the night posté le samedi 21 novembre 2009
J'ai toujours un peu de mal avec les titres rock, celui-ci est une évolution de sympatic blues v2, avec des déplacements aux 2 mains, et une mélodie plus rythmée et plus riche de la main droite. Bref, pas évident pour moi, l'enregistrement comporte encore quelques hésitations. Je pense que pour un débutant complet, ça constitue un sacré fossé à franchir !
Ce morceau est assez difficile, par sa longueur et son tempo. La mélodie ressort bien si on la joue très legato. Mélodie nostalgique, tempo assez rapide, d'une technique assez similaire au répertoire 2 - Mon Vieux Moulin.
J'ai retravaillé cette pièce car je trouve que le tempo donné par M. Colin est trop rapide. Je préfère nettement cette version vidéo. :
Joli slow, techniquement un peu au dessus des autres slows par son rythme qui change toutes les 4 mesures.
Je ne suis pas très satisfait de mon jeu ici, je n'arrive pas à faire ressortir l'émotion de ce morceau, je n'ai pas encore trouvé la bonne façon de l'interprêter. Du coup, c'est un peu mécanique...
Ce morceau ressemble pas mal au répertoire 5- Rock for the night, avec un peu plus de notes à la main droite. C'est une petite progression supplémentaire, mais pas une étape clé.
Bon, vous connaissez mon "talent" sur les rocks... Voici encore une interprêtation sans charme... Et bizarrement, j'accélère le tempo au fur et à mesure, je n'arrive pas à garder le rythme...
Une petite valse sans difficulté particulière par rapport aux valses précédentes. Le tempo est de 144. Cela est suffisant. Le tempo indiqué par M Colin de 178 sur la partition me semble trop rapide pour cette valse. D'ailleurs, sur le CD, il le joue à 144.
Un joli petit slow, au titre évocateur, sans difficulté particulière. La main droite se déplace d'une note au milieu du morceau, mais on a déjà rencontré ce genre de déplacement sur les morceaux précédents, donc ça ne doit pas poser de difficulté.
Avant dernière pièce du répertoire de la série 1. Cette pièce introduit une nouvelle difficulté technique : les placages (je ne connais pas le terme technique...) de 2 notes simultanées de la main droite.
Pour les débutants, il s'agit sans doute d'une étape assez ardue, à travailler très lentement, et mains séparées.
Dernier morceau du répertoire 1 de la série 1, de type "rock". Pas de difficulté particulière par rapport aux morceaux précédents du même style.
Je l'ai joué sur le piano numérique, que je trouve décidemment mieux adapté pour ce style de musique. Bon, je suis encore bien nul dans ce type de répertoire, soyez indulgent...
Pour moi, la pièce la plus difficile du répertoire, avec pas mal de déplacements main gauche. Cette pièce permet vraiment de consolider la technique de "gestion des yeux".
Sem 12 - Tulipe
Très joli slow, permettant de consolider les arpèges larges et les déplacements main gauche.
Sem 11 - Initiation à la valse
Contrairement à son titre, c'est le 3ème morceau de valse de la méthode. Pas de difficulté particulière par rapport aux 2 valses précédentes.
Sem 10 - Je reviendrais
Encore un Slow, sans difficulté particulière. C'est une révision.
Sem 10 - Regrets
Slow. J'aime beaucoup cette mélodie nostalgique, qu'il faut jouer rubato (avec de la liberté dans le tempo). Techniquement, c'est une révision des slows précédents.
Sem 9 - danse ensoleillée
Seconde valse de la méthode Colin. La difficulté de cette pièce est son tempo rapide. Le tempo de cet enregistrement est de 178 à la noire.
Sem 9 - mélodie reposante
Première valse de la méthode Colin.
Sem 8 - Sympatic blues
Premier morceau "blues" de la méthode Colin, ce morceau permet vraiment de travailler la "gestion des yeux" avec des déplacements fréquents main gauche. Ce type de musique n'est clairement pas mon répertoire habituel, je joue plutôt des pièces lentes legato, alors que dans ce type de morceau, il faut marquer le rythme "staccato léger" avec la main gauche, et sans pédale.
Sem 7 - Chloé
Slow sans difficulté particulière, j'aime bien la mélodie.
Sem 6 - Jonathan
Slow dans la continuité de Léa, belle mélodie chantante, jouée un octave au dessus du DO 4.
Sem 5 - Léa (arpèges larges)
Première pièce ayant une certaine musicalité dans la méthode Colin, ce qui n'est pas mal dès la 5ème semaine. A ce stade, j'ai déjà appris plusieurs notions intéressantes (même après 10 ans de piano en autodidacte) :
- la méthodologie de travail (mains séparés, dire ou chanter les notes)
Par Snoopy dans Chopin le 22 Novembre 2009 à 10:42
Voici une de mes pièces préférées de Chopin. Ecrit au cours d'une nuit d'orage, il débute par une mélodie chantante et celeste, empreinte de nostalgie. Le passage central, orageux et tragique, scande un chant funèbre allant crescendo, rappelant le tonnerre d'un orage.
George Sand relate à propos de ce prélude : « Il y en a un qui lui vint par une soirée de pluie lugubre et qui jette dans l’âme un abattement effroyable. Nous l’avions laissé bien portant ce jour là, Maurice et moi, pour aller à Palma acheter des objets nécessaires à notre campement. La pluie était venue, les torrents avaient débordé; nous avions fait trois lieues en six heures pour revenir au milieu de l’inondation, et nous arrivions en pleine nuit, sans chaussures, abandonnés par notre voiturier, à travers des dangers inouïs. Nous nous hâtions en vue de l’inquiétude de notre malade. Elle avait été vive en effet, mais elle s’était figée comme une sorte de désespérance tranquille, et il jouait son admirable prélude en pleurant. En nous voyant entrer, il se leva en jetant un grand cri, puis il nous dit d’un air égaré et d’un ton étrange : « Ah! je le savais bien que vous étiez morts! » Quand il eut repris ses esprits et qu’il vit l’état dans lequel nous étions, il fut malade de spectacle rétrospectif de nos dangers ; mais il m’avoua ensuite qu’en nous attendant il avait vu tout cela dans un rêve, et, que ne distinguant plus ce rêve de la réalité, il s’était calmé et comme assoupi en jouant du piano, persuadé qu’il était mort lui-même. Il se voyait noyé dans un lac, des gouttes d’eau pesantes et glacées lui tombaient en mesure sur la poitrine, et quand je lui fis écouter ces gouttes d’eau qui tombaient effectivement en effet en mesure sur le toit, il nia les avoir entendues. Il se fâcha même de ce que je traduisais par le mot d’harmonie imitative. Il protestait de toutes ses forces, et il avait raison, contre la puérilité de ces imitations pour l’oreille. Son génie était plein des mystérieuses harmonies de la nature, traduites par des équivalents sublimes dans sa pensé musicale et non par une répétition servile de chants extérieurs. Sa composition de ce soir-là était pleine des gouttes de pluie qui résonnaient sur les tuiles sonores de la chartreuse, mais elles s’étaient traduites dans son imagination et dans son chant par des larmes tombant du ciel sur son cœur.»
Cette pièce chargée d'émotions, d'une expressivité lyrique, se doit d'être interprêtée avec beaucoup de nuance et de sensibilité, sans aucune précipitation, avec de la lenteur et de la retenue dans le chant central.
Mon enregistrement est un peu faible dans les graves, le problème vient de mon portable, que j'ai dû poser sur le côté droit du piano.
Ma version préférée est celle de Valentina Igoshina, disponible ici : http://www.youtube.com/watch?v=6gV9gUeFHIw (et à titre de comparaison, sur le même site, la version d'Horowitz est une horreur... comme quoi, il ne suffit pas d'être un grand pianiste pour savoir bien jouer)
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